À l'âge de presque 23 ans, la moitié de la population suisse a quitté le foyer parental. Aujourd'hui, les jeunes vivent un peu plus longtemps chez leurs parents qu'il y a vingt ans. Les hommes ont également tendance à rester plus longtemps chez leurs parents. Chez les personnes ayant un niveau de formation élevé, les différences entre les sexes sont moins marquées, en particulier chez les personnes avec des années de naissance plus récentes. Après avoir quitté le foyer parental, une grande majorité des jeunes vivent à proximité de leurs parents et restent régulièrement en contact avec eux, selon les résultats de l'enquête sur les familles et les générations.
Contrairement à d’autres pays européens, la Suisse ne connaît pas de réglementations légales imposant aux entreprises d’employer des personnes atteintes dans leur santé. Comment la situation se présente-t-elle aujourd’hui en Suisse et dans quelle mesure se distingue-t-elle de celle d’autres pays européens comparables ? Comment les modèles volontaires ou modèles (de quotas) obligatoires d’intégration des personnes atteintes dans leur santé sur le marché du travail sont-ils conçus dans d’autres pays ? Quels sont les fondements de ces systèmes, comment se présente leur mise en oeuvre et quels sont leurs effets ? Quel rôle jouent les partenaires sociaux dans les différents modèles volontaires et obligatoires ?
C’est sur ces questions que se penche la présente étude.
Ce monitoring de l’égalité salariale entre femmes et hommes, effectué régulièrement sur mandat de l’OFS, répond aux critères scientifiques ainsi qu’aux normes internationales (notamment Eurostat). Les résultats présentés dans ce rapport montrent que les femmes mariées gagnent nettement moins que les hommes mariés, en particulier si les personnes considérées ont des enfants («motherhood penalty»), alors que la différence est moins marquée pour les célibataires. Avec l’âge, l’écart salarial s’accroît, surtout pour les personnes mariées: en effet, le niveau de salaire des femmes mariées stagne, tandis que celui des hommes mariés continue d’augmenter.
Le rapport sur l'intelligence de genre est le fruit d'une collaboration entre Advance et le Centre de compétence pour la diversité, le handicap et l'inclusion de l'Université de Saint-Gall. L'édition de cette année repose sur l'analyse de 376 000 données personnelles anonymisées d'employés, dont 131 000 cadres issus de plus de 90 entreprises et organisations suisses. Les femmes restent nettement sous-représentées aux postes de direction. La répartition des sexes à tous les niveaux hiérarchiques montre que les entreprises participantes ont encore un long chemin à parcourir pour atteindre la parité hommes-femmes sur le lieu de travail.
L’avenir de la Suisse est façonné par les personnes qui y vivent et repose en grande partie sur les familles, et surtout sur les enfants. Pourtant, de nombreuses familles sont confrontées à d’énormes défis au quotidien. Celles qui se trouvent dans des situations socio-économiques difficiles ont particulièrement besoin de reconnaissance, de soutien et d’un accompagnement encourageant, sincère, attentionné et égalitaire. Dans cette publication de l'association a:primo, les parents s’expriment et racontent ce qui les a le plus aidés dans l’éducation de leurs enfants : des relations de confiance avec des personnes qui les écoutent, les soutiennent, leur donnent des repères et les aident à développer leur potentiel. De telles expériences ont un effet durable et profitent à tous, en particulier aux enfants.
Les enfants adultes doivent-ils aider leurs parents et les parents doivent-ils soutenir financièrement leurs enfants adultes si be-soin? Qu'en pense la population? Et qui apporte réellement son aide? Grâce à l'enquête sur les familles et les générations, nous pouvons comparer les perceptions, l'aide et le soutien financier réels entre jeunes et aînés.
La statistique de poche «Assurances sociales en Suisse» offre une vue d’ensemble des différentes assurances sociales et de leur compte global. Les indications sur les recettes, les dépenses et le capital, le montant des prestations et les bénéficiaires sont complétées par les taux de cotisation et les données générales telles que les indicateurs démographiques.
Sur mandat de l’Office fédéral des assurances sociales, le bureau d’étude et de conseil Infras a mené une analyse du cofinancement de l’accueil institutionnel des enfants dans les cantons et les communes. Établi à l’intention de la Commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil des États (CSEC-E), le rapport sert aussi de base au traitement de l’initiative parlementaire « Remplacer le financement de départ par une solution adaptée aux réalités actuelles ». (seulement en allemand)
La conciliation entre vie familiale et vie professionnelle est cruciale pour la Suisse. Les conditions de travail favorables à la famille profitent tout particulièrement aux petites et moyennes entreprises (PME), qui peuvent ainsi renforcer leur attractivité en tant qu’employeurs, utiliser le potentiel de main-d’œuvre qualifiée de manière optimale et, ce faisant, accroître leur compétitivité. Afin de mieux soutenir les PME, le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) a actualisé le Manuel PME « Travail et famille », publié pour la première fois en 2007. Depuis la dernière refonte de la publication, qui remonte à 2016, beaucoup de choses ont changé, notamment au niveau de la législation et des formes de travail numériques. La nouvelle édition aborde les dernières actualités et tendances en la matière et les présente dans une mise en page claire.
Aujourd’hui, les personnes sont toujours plus nombreuses à penser que les enfants peuvent être heureux s’ils grandissent au sein d’un couple de même sexe. Les affirmations, selon lesquelles les hommes doivent subvenir à l’entretien de la famille ou que les femmes savent mieux s'occuper des jeunes enfants, sont de moins en moins répandues. Cependant, des différences persistent entre les groupes sociaux. Les modèles d’activité professionnelle égalitaires sont souvent souhaités, mais les mettre en pratique n’est pas chose aisée. C'est ce que montrent les résultats de l'enquête sur les familles et les générations.
La pénurie de main-d’œuvre est actuellement sur toutes les lèvres en Suisse. Mais quelle est l’ampleur réelle du problème pour les entreprises suisses? Quelle main-d’œuvre est particu lièrement difficile à trouver? Et quel rôle le travail temporaire joue-t-il pour désamorcer ces problèmes?
Le pacte intergénérationnel tient-il en Suisse? Alors que de nombreuses personnes âgées se disent satisfaites de leur vie, la jeune génération est tiraillée entre ses attentes et la perspective d’un avenir incertain. Le baromètre des générations 2025 met en lumière une rupture du pacte intergénérationnel, selon lequel chaque nouvelle génération doit vivre mieux que la précédente du moins sur le plan immatériel. De plus en plus de jeunes ont le sentiment de ne pas pouvoir façonner et améliorer leur avenir.
L’étude montre que pour coordonner les efforts de prévention et de lutte contre la pauvreté des familles, il est nécessaire d’adopter une perspective globale et de développer et harmoniser des stratégies et mesures en tenant compte de l’expérience des personnes concernées. Le présent rapport constitue à cet égard une bonne base avec des recommandations concrètes et des exemples de mise en oeuvre. Vu l’importance de l’enjeu, une politique intégrée de prévention et de lutte contre la pauvreté des familles doit être prioritaire dans la suite des travaux aux niveaux cantonal et national, et il s’agit de rassembler tous les efforts. (en trois langues)
L’OFAS calcule chaque année le compte global des assurances sociales (CGAS), qui se fonde sur les données financières de l’ensemble des assurances sociales et sert de base à la Confédération pour sa politique en matière d’assurances sociales. De son côté, l’Office fédéral de la statistique (OFS) établit les comptes globaux de la protection sociale (CGPS) sur la base des mesures de protection sociale définies dans le cadre d’Eurostat. Ceux-ci permettent notamment de procéder à une comparaison internationale. Dans le compte global 2022, les recettes des assurances sociales ont diminué de 1,9 % et les dépenses de 3,6 %. Ce net recul des dépenses est lié à la fin des mesures prises dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Le résultat est ainsi passé à 24,7 milliards de francs.
Le Baromètre des préoccupations UBS dévoile les inquiétudes des Suisses et leur avis sur les thèmes d’actualité. En 2024, les vingt préoccupations principales sont davantage marquées par les incertitudes économiques que les années précédentes. Les inquiétudes liées à l’augmentation du coût de la vie, notamment, se reflètent dans les résul-tats du sondage. Ainsi, la politique de la santé, les caisses-maladie et les primes viennent en tête des préoccupations, suivies de près par la prévoyance vieillesse et par les loyers. La protection de l’environnement et du climat demeure également importante pour les citoyennes et citoyens interrogés. La confiance dans les acteurs politiques est globalement restée stable. En outre, l’électorat juge les innovations très importantes pour le développement économique du pays.
La dernière étude Swiss Life montre que, pour une majorité des employeurs suisses, il est possible de continuer à travailler à la retraite, mais rares sont ceux à encourager activement cette possibilité. En outre, les employeurs sont majoritairement d’avis que les employées et employés sont plutôt peu disposés à continuer à travailler à la retraite. En comparaison internationale, les personnes de 55 à 64 ans sont bien intégrées au marché du travail en Suisse, si l’on se base sur le taux d’actifs occupés. Toutefois, les personnes qui perdent leur emploi à cet âge rencontrent souvent des difficultés à retrouver un travail. En outre, en comparaison internationale, la participation au marché du travail des personnes de plus de 65 ans se situe seulement dans la moyenne en Suisse et a stagné ces dernières années.
Cette statistique de poche offre en quelques pages un aperçu des principaux chiffres de la population en Suisse pour l'année 2023. Le nouveau dépliant « La population de la Suisse en 2023 » présente, sous forme de graphiques et de schémas, des résultats passionnants sur différents thèmes démographiques. Les petits tableaux, textes et graphiques mettent en lumière la situation démographique actuelle mais aussi son évolution depuis plusieurs décennies.
La treizième édition du Baromètre suisse des RH se penche sur le thème « Sens et non-sens au travail ». La majorité des 2032 personnes interrogées en Suisse considèrent que leur travail est important et qu'il a un sens, ce qui devient plus important à partir de 55 ans. Le baromètre RH 2024 se base sur une enquête menée auprès de 2032 employés, basée sur le registre d'échantillonnage de l'Office fédéral de la statistique. L'enquête a eu lieu entre mars et juin 2024 en Suisse alémanique, romande et italienne. Le baromètre n'est disponible qu'en allemand.
La présente étude met en lumière la situation matérielle des enfants et des jeunes mineurs à l'aide sociale. Elle se penche sur la question de savoir dans quelle mesure les prestations versées sont appropriées pour garantir la couverture sociale des besoins vitaux des enfants touchés par la pauvreté et de leurs familles et si les besoins spécifiques des enfants sont suffisamment couverts - en particulier dans les domaines de la formation et de la participation sociale, particulièrement importants pour le développement des enfants. L'étude traite cette question dans une perspective combinée de sciences sociales et juridiques. L'accent est mis sur l'aide sociale ordinaire (ASH), mais la situation des enfants dans le cadre de l'aide sociale à l'asile est également examinée dans le cadre d'une digression. L'étude est en allemand.
La population active occupée en Suisse a fortement augmenté entre 1970 et 2023, passant de 2,843 à 4,848 millions de personnes. La part des femmes dans la main-d'oeuvre a évolué de 33,9% en 1970 à 46,7% en 2023, celle des personnes de nationalité étrangère de 19,2 à 27,5%. En 1970, la part de temps partiel dans l'emploi s'élevait à 12,7% et a atteint 37,6% en 2023. La répartition des sexes entre les grands groupes de professions est devenue plus homogène. Il en est de même pour la répartition des Suisses et des étrangers. Ce sont là quelques-uns des résultats de la publication «50 ans d'évolution de la population active occupée: démographie, temps de travail et professions».
Dans cette prise de position, Caritas Suisse examine les causes de la crise du logement et ses conséquences pour les personnes dont le budget est serré. Il est urgent de trouver des solutions pour éviter que davantage de personnes ne tombent dans la pauvreté. Mais il n'y a pas de recette miracle. Il faut un mélange de mesures de soutien à court terme, comme des aides financières directes, et de mesures à long terme.
Le ra
pport examine chaque année l'évolution de la répartition des sexes à tous les niveaux de direction des entreprises suisses. Les évaluations de la huitième édition se basent sur l'analyse de 370'000 données personnelles anonymes de collaborateurs de plus de 90 entreprises et organisations en Suisse. Cette année, les auteurs ont pour la première fois examiné les données sous l'angle du pouvoir, de l'influence et des rémunérations financières correspondantes. Les résultats attirent l'attention. L'écart de pouvoir se traduit de manière impressionnante par des chiffres relatifs à la responsabilité du personnel et aux bonus, considérés comme des indicateurs de l'étendue de l'influence. (seulement en anglais)
Le monde du travail évolue vers plus de flexibilité. Non seulement le domicile devient toujours davantage le lieu de travail, mais les horaires fixes de 8h à 17h appartiennent pour beaucoup au passé. Les partisans des modèles de travail flexibles y voient la possibilité pour les employés de mieux concilier leur travail et leurs obligations sociales et familiales. Cela devient de plus en plus important, car de nombreux couples partagent aujourd’hui leurs responsabilités en matière de garde d’enfants et travaillent tous les deux. En outre, les horaires de travail flexibles pourraient également être un moyen de lutter contre la pénurie de main-d’œuvre, s’ils motivent les employés à augmenter leur taux d’occupation. Des voix critiques craignent en revanche qu’une plus grande flexibilité des horaires de travail rende la frontière entre travail et loisirs de plus en plus floue et que le travail prenne ainsi de plus en plus de place, ce qui entraîne une charge de travail accrue. En outre, la flexibilisation croissante rendrait plus difficile la collaboration au sein des équipes.
Cette brochure, éditée par la Ligue suisse contre le cancer, la Ligue pulmonaire suisse, la Ligue suisse contre le rhumatisme, diabètesuisse et la Fondation Suisse de Cardiologie, est tout autant un ouvrage de référence qu’un guide pratique des questions de droit des assurances sociales, qui peuvent se poser en cas de maladie chronique. Elle s’adresse aux travailleurs sociaux, aux médecins, aux autres professionnels de la santé, aux organismes d’entraide, ainsi qu’aux personnes concernées et à leurs proches.
La brochure a pour but de donner un aperçu des différentes prestations auxquelles ont droit les enfants en situations de handicap. Simple, brève et compréhensible, elle donne aux parents d’enfants concernés les informations utiles principales notamment au sujet des mesures médicales, des moyens auxiliaires ou encore de l’allocation pour impotent et supplément pour soins intenses. En plus, une check-list fournit les informations clé sur ce qui doit être entrepris en amont pour le moment où l’enfant devient adulte. En plus de cette brochure, le livre « Les droits de mon enfant – Guide du droit des assurances sociales pour les parents d’enfants avec handicap » offre aux parents d’enfants avec handicap toutes les informations clés sur le droit des assurances sociales. Il les illustre par des exemples concrets basés sur l'expérience des avocat·e·s de Procap et livre également des conseils. Avoir un enfant avec handicap implique souvent une lourde charge administrative et d’importantes dépenses. En proie à une situation de vie complexe, les parents d’enfants avec handicap doivent en plus se confronter au système complexe des assurances sociales. Le guide de Procap aide les parents à s’orienter dans la jungle des lois régissant les assurances sociales. La quatrième édition révisée et actualisée du guide « Les droits de mon enfant » est parue en 2023. Le guide Procap peut être commandé ici.
Lorsque les femmes réduisent leur temps de travail après la naissance de leur premier enfant, elles prennent des risques financiers à long terme. L'économiste Michaela Slotwinski a mené une étude auprès d'enseignantes ayant des enfants pour connaître les raisons de leur temps partiel. Michaela Slotwinski, 41 ans, économiste, est professeure assistante à l'Université de Neuchâtel et chercheuse senior à l'Université de Zurich. L'étude « (Not) Thinking about the Future : Inattention and Maternal Labor Supply », qu'elle a rédigée avec Ana Costa-Ramón, Ursina Schaede, Anne Brenøe, est actuellement soumise à la procédure d'évaluation par les pairs. L'étude est disponible en anglais. Pour en savoir plus, lisez l'interview parue le 5 septembre dans la publication « Sécurité Sociale CHSS ».
Depuis 2020, l’étude sur la santé CSS enquête auprès de la population suisse pour mieux comprendre comment celle-ci gère la santé et la maladie. Cette étude, qui est réalisée pour la sixième fois déjà, montre les évolutions survenues en Suisse depuis la période ayant juste précédé la pandémie de coronavirus et se penche aussi sur l’avenir. La série d’études s’intéresse non seulement au comportement de santé, mais aussi au mal-être et à la maladie ainsi qu’aux craintes et appréhensions qu’ils suscitent.
La publication annuelle des «Indicateurs du marché du travail» fournit des repères parmi la vaste gamme des données sur l'emploi. L'information y est structurée de manière à procurer une vue d'ensemble du marché suisse du travail et des statistiques qui s'y rapportent. Parmi les domaines traités figurent l'emploi, le temps de travail, le chômage, les postes vacants, les aspects dynamiques du marché du travail, ainsi que la structure et les tendances des salaires. Celle-ci se compose de trois sous-publications. Le premier document commente les résultats des indicateurs du marché du travail pour la période 2018-2023 et les perspectives pour l'année 2024. Les documents «Définitions» et «Sources statistiques», publiés en complément, offrent respectivement un aperçu global des définitions utilisées dans les statistiques du marché du travail et les aspects méthodologiques des différentes sources de données.
La statistique de poche « Assurances sociales en Suisse » offre une vue d’ensemble des différentes assurances sociales et de leur compte global. Les indications sur les recettes, les dépenses et le capital, le montant des prestations et les bénéficiaires sont complétées par les taux de cotisation et les données générales telles que les indicateurs démographiques.
La Conférence suisse des déléguées à l'égalité (CSDE) a chargé Sotomo pour la réalisation de la troisième édition du Baromètre national de l'égalité. Les Baromètres nationaux de l'égalité de 20181 et 20212 se sont concentrés sur l'égalité salariale, l'activité professionnelle, le travail de care non rémunéré et l'impact de la pandémie du Covid 19 sur l'égalité. Le présent troisième Baromètre de l'égalité met l'accent sur les générations et les genres. Les rôles et les modèles de vie spécifiques aux genres auxquels les jeunes se réfèrent et leurs attentes en matière d'égalité sont déterminants pour l'avenir de l'égalité réelle en Suisse. La question suivante se pose donc : comment les jeunes de 16 à 25 ans perçoivent-ils l'égalité de genre ?
En Suisse, les familles s’inscrivent dans un environnement social complexe, façonné entre autres par les structures politiques, juridiques, culturelles, organisationnelles et économiques. Au niveau politique, les questions relatives à la famille sont réparties entre de nombreux départements, et cela à chaque échelon politique. Cette situation représente un défi autant pour les familles que pour les professionnel·les. Par cette publication, nous souhaitons présenter des solutions que des cantons, des villes, des communes et des organisations ont élaborées, dans le but d’améliorer l’accès de ces familles à des offres et des prestations pertinentes. Cette sélection d’exemples vise à nourrir les réflexions et à offrir des pistes de solution transférables.
La statistique de l'AI 2023 vient d'être publiée. En 2023, l'assurance-invalidité fédérale (AI) a octroyé des prestations à environ 456 000 personnes. Elle a clôturé avec des dépenses de 10,1 milliards de francs. La part la plus importante des dépenses a été constituée par les rentes, avec 5,6 milliards de francs. 102'700 prestations ont été versées pour des mesures médicales (principalement pour des enfants souffrant d'infirmités congénitales), suivies par la remise de moyens auxiliaires à 67'500 personnes. Pour 55'800 personnes, l'AI a remboursé des mesures de réadaptation professionnelle pour un montant de 886 millions de francs.
La statistique de l'AVS 2023 vient d'être publiée. En décembre 2023, 2’546’000 personnes percevaient une rente de vieillesse en Suisse ou à l'étranger et 218’000 personnes une rente de survivant. Par rapport à l'année précédente, le nombre de bénéficiaires de rentes de vieillesse a augmenté de 1,6 %, soit une hausse nette de 41’000 personnes. En 2023, les assurés ont versé des cotisations d'un montant de 37,4 milliards de francs. La Confédération, deuxième source de financement, a contribué à hauteur de 10,1 milliards. Le pour cent de TVA en faveur de l'AVS a généré des recettes de 3,2 milliards de francs.
La nouvelle statistique des prestations complémentaires à l'AVS et à l'AI 2023 vient d'être publiée. Fin 2023, 350 000 personnes, soit 12,2 % des rentiers et rentières AVS et 50,1 % des rentiers et rentières AI, touchaient des prestations complémentaires (PC). Cela correspond à une hausse du nombre de bénéficiaires PC de 1,7 % par rapport à l’année précédente, mais à un taux de bénéficiaires stable. Cette augmentation du nombre de bénéficiaires PC fait suite à une diminu-tion en 2022. Les PC sont financées par les recettes fiscales générales de la Confédération et des cantons. Les dépenses ont atteint 5,7 milliards de francs en 2023, soit une augmentation de 4,0 % par rapport à l’année précédente.
Le Gender Monitoring s’inscrit dans la « Stratégie pour l'équilibre des genres et l'égalité des chances entre les femmes et les hommes 2021-2024 » du Conseil des EPF et du plan d’action égalité et diversité 2021-2024 de l’EPFL. Il constitue une base pour mesurer l’impact des mesures implémentées en faveur de l’égalité entre femmes et hommes, et pour définir des objectifs et prioriser les actions en faveur de l’égalité et de la diversité dans les secteurs académique, administratif et technique.
Le Baromètre des familles de Pro Familia Suisse et Pax a été lancé en 2023. En tant qu’instrument de mesure, il reflète la réalité de vie actuelle des familles en Suisse ainsi que son évolution au fil du temps. Le Baromètre des familles est établi chaque année et crée une base de données robuste et à long terme pour les débats de politique familiale et sociale ainsi que pour les entreprises.
La santé psychique des adolescent-e-s et des jeunes adultes fait l’objet d’une attention croissante de la part de la communauté mondiale. Il existe deux raisons à cela : premièrement, les adolescent-e-s et les jeunes adultes (15-24 ans) représentent 16% de la population mondiale et ce groupe d’âge atteindra 1,3 milliard de personnes d’ici 2030. Et deuxièmement, la santé psychique est essentielle pour le bien-être et la performance des individus, des familles, des communautés et de la société tout entière . La santé psychique est partie intégrante de la santé et du bien-être, et le genre représente un déterminant social central de la santé psychique, en particulier chez les adolescent-e-s.
Cette nouvelle brochure explique le système des allocations familiales d'une manière simple et compréhensive. La publication explique le but et l'utilité de ces allocations et fournit des informations de base sur les différents acteurs impliqués, sur les prestations ainsi que sur les conditions d'octroi de ces prestations. La présente brochure donne des informations de base sur les allocations familiales. Elle en explique le principe, les objectifs et le fonctionnement. Les autres soutiens financiers aux familles, comme par exemple les PC familles en vigueur dans certains cantons, ne font pas partie des allocations familiales.
La brochure propose des informations de base pour mieux appréhender le système suisse de prévoyance vieillesse. L’accent est mis sur le fonctionnement du 1er pilier (AVS), du 2e pilier (prévoyance professionnelle) et dans une moindre mesure du 3e pilier, ainsi que sur la manière dont ces trois piliers se complètent et se combinent.
En 2022, 2,5 millions d’allocations familiales ont été versées à 1,4 million de bénéficiaires pour un montant total de 6,4 milliards de francs. 96 % du nombre des allocations ont été octroyées en vertu de la loi fédérale sur les allocations familiales (LAFam). Les 4 % restants se répartissent entre les allocations familiales dans l’agriculture, l’assurance-chômage et l’assurance invalidité. Pour les allocations familiales selon la LAFam, les allocations pour enfant en représentent la plus grande partie, soit 74 %, suivies des allocations de formation (25 %) et des allocations de naissance et d’adoption (1 %).
Cette nouvelle brochure explique le système des prestations transitoires pour chômeuses et chômeurs âgés d'une manière simple et compréhensive. La publication explique le but et l'utilité de ces prestations et fournit des informations de base sur les différents acteurs impliqués, sur les prestations ainsi que sur les conditions d'octroi de ces prestations. Les personnes au chômage alors qu’elles approchent de l’âge de la retraite ont plus de risques de ne pas retrouver un emploi. Les prestations transitoires (Ptra) interviennent pour ce cas précis, lorsqu’un assuré de 60 ans ou plus a épuisé son droit au chômage, mais n’a pas encore droit à sa rente de vieillesse.
Le Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes (BFEG) et la Conférence suisse contre la violence domestique (CSVD) publient une étude sur la situation des enfants exposés à la violence au sein du couple parental. L’étude formule des recommandations concrètes pour combler les lacunes en matière de soutien et pour améliorer la protection de ces enfants en Suisse.
Vous avez entre les mains un rapport détaillé sur les droits de l’enfant en Suisse. L’Office fédéral des assurances sociales a commandé cette étude afin de dresser un tableau de la situation en Suisse. Le Conseil fédéral s’est ensuite basé sur ce rapport pour mettre en oeuvre la motion 19.3633 qui demandait la création d’un bureau de médiation pour les droits de l’enfant.
La Commission fédérale pour les questions familiales (COFF) s’engage pour que les besoins spécifiques de toutes les configurations familiales soient pris en compte par la société, la politique et le droit. Le forum Questions familiales de cette année, qu’elle a organisé le 5 décembre 2023, était consacré à cette thématique. Par ailleurs, la commission a publié un ouvrage collectif de six contributions où des spécialistes s’interrogent sur les défis auxquels la Suisse sera confrontée dans ce domaine.
La Statistique suisse des assurances sociales 2023 est parue. Elle donne un aperçu des finances des assurances sociales en 2021 et pour l'AVS/AI/PC/APG/AC/PT, ainsi que de l'évolution depuis 1990. Dans le compte global 2021, les recettes des assurances sociales ont diminué de 1,6% alors que les dépenses ont augmenté de 2,1%. Le résultat a baissé à 22,0 milliards de francs. Ce résultat et les variations positives de la valeur du capital (y compris les autres variations) de 81,4 milliards de francs ont entraîné une augmentation du capital agrégé des assurances sociales de 103,4 milliards de francs en 2021, pour atteindre 1301,0 milliards de francs.
L’importance accordée à la prise en charge des personnes âgées et des personnes handicapées a considérablement augmenté. Ces dernières années, nombre de grandes villes et certains cantons, de même que de moins grandes communes, ont mis sur pied des offres de prestations innovantes et variées. La volonté politique est claire : les personnes âgées doivent pouvoir vivre chez elles le plus longtemps possible. Leur fournir des prestations de prise en charge constitue donc un défi d’autant plus important. Ce rapport est le résultat d'un travail de recherche et d'une discussion avec les cantons, les villes et les organisations. L’OFAS examinera les mesures recommandées du point de vue de la recherche et en tiendra compte lors de la poursuite nécessaire des échanges avec les acteurs concernés. Le rapport est disponible en allemand avec des résumés en français, allemand, italien et anglais.
Le chômage implique des défis sociaux et économiques de taille. Pour y faire face, les personnes touchées souhaitent ou doivent parfois se réorienter complètement, sur les plans professionnels et privés. Dans ce contexte, il incombe à la société, ainsi qu’aux milieux politiques et économiques, de les soutenir au mieux durant cette période de leur vie. Cette tâche appelle une connaissance approfondie des tenants et aboutissants du chômage. En fournissant des données et des analyses sur le chômage en Suisse, nous souhaitons contribuer à une meilleure compréhension des différents aspects du chômage.
Pour pouvoir lutter de manière ciblée contre la pauvreté et les abus sociaux, il est essentiel de disposer de connaissances sûres sur l'ampleur, l'évolution, les causes et les groupes à risque. Une étude réalisée à la demande du monitoring national de la pauvreté fournit une vue d'ensemble des rapports sociaux et de pauvreté des cantons. Elle montre que celle-ci s'est étendue au cours des 20 dernières années. 21 cantons ont rédigé au moins une fois un rapport social ou sur la pauvreté ou une publication similaire sur les prestations sociales jusqu'en mars 2023. En raison des différences d'orientation, de mesures et de fréquence, les rapports cantonaux ne se prêtent pas à une comparaison entre les cantons, mais ils constituent une base d'information et de pilotage précieuse.
Les indicateurs présentés dans cette publication servent à mieux comprendre les conditions dans lesquelles se réalisent et se développent les politiques sociales suisses. Les politiques sociales reposent sur la solidarité et la lutte contre les inégalités. Elles s’entendent ici comme l’ensemble des efforts et des mesures mis en place pour prévenir la détérioration
des conditions de vie de la population et améliorer celles des groupes défavorisés.
Le débat sur l’inclusion des personnes en situation de handicap se limite souvent à quelques éléments mesurables, tels que le nombre d’arrêts de bus accessibles ou le nombre de femmes ou d’hommes politiques en situation de handicap qui siègent sous la Coupole fédérale. S’il est essentiel, en termes d’inclusion, de pouvoir se déplacer librement en transports publics et d’être représenté efficacement en politique, il en faut bien plus pour pouvoir parler d’une inclusion réussie : il s’agit notamment de permettre l’accès à la formation, au marché du travail ainsi qu’aux offres de loisirs, sans oublier les relations amicales. L’inclusion - ou l’exclusion - concerne tous les domaines de la vie quotidienne et les personnes en situation de handicap ne la ressentent, gèrent, revendiquent, négocient et évaluent pas toutes de la même manière. L’inclusion est multidimensionnelle et complexe. Il ressort de la présente étude que quatre personnes sur cinq ont le sentiment que leur participation sociale est fortement limitée dans au moins un domaine de la vie en raison de leur handicap.
Ce rapport présente une analyse basée sur 21 entretiens réalisés avec des mères en situation d'addiction en Suisse, ainsi que des entretiens avec quatre enfants avec un ou deux parents en situation d'addiction.
La présente publication est basée sur les données relevées dans le cadre de City Statistics et porte sur les neuf plus grandes villes suisses et leurs agglomérations: Bâle, Berne, Genève, Lausanne, Lucerne, Lugano, Saint-Gall, Winterthour et Zurich. Elle présente, avec les données les plus récentes à disposition, un instantané sur certaines thématiques en lien avec les seniors dans les villes partenaires du projet.
Grâce à quelque 400 000 données RH brutes anonymisées provenant de plus de 100 entreprises suisses renommées, le Gender Intelligence Report établit chaque année des chiffres sur l'évolution de la diversité des sexes au sein des cadres de l'économie suisse. La 7e édition du rapport montre que les choses ne bougent pas assez, surtout à la base, là où sont posées les bases de la relève des cadres. Les fuites dans le pipeline des talents féminins se sont certes quelque peu réduites, mais les chiffres ne montrent que des changements à un faible pourcentage à un chiffre. Les postes de pouvoir et d'influence restent en grande partie entre les mains des hommes. La perte la plus importante du potentiel de travail des femmes bien formées se produit - sans surprise - dans le groupe d'âge des 30 à 40 ans, lorsque les familles se constituent et que de nombreuses femmes réduisent leur temps de travail.
La publication «Indicateurs du marché du travail» fournit des repères parmi la vaste gamme des données sur l’emploi. L’information y est structurée de manière à procurer une vue d’ensemble du marché suisse du travail et des statistiques qui s’y rapportent. Parmi les domaines traités figurent l'emploi, le temps de travail, le chômage, les postes vacants, les aspects dynamiques du marché du travail, ainsi que la structure et les tendances des salaires.
Cette brochure, éditée par la Ligue suisse contre le cancer, la Ligue pulmonaire suisse, la Ligue suisse contre le rhumatisme, diabètesuisse et la Fondation Suisse de Cardiologie, est tout autant un ouvrage de référence qu’un guide pratique des questions de droit des assurances sociales, qui peuvent se poser en cas de maladie chronique. Elle s’adresse aux travailleurs sociaux, aux médecins, aux autres professionnels de la santé, aux organismes d’entraide, ainsi qu’aux personnes concernées et à leurs proches.
Le 16 juin 2023, le Conseil fédéral a adopté un rapport sur l'évolution démographique et les relations intergénérationnelles. Ce rapport donne un aperçu des travaux de la Confédération concernant le changement démographique et ses répercussions sur les politiques concernées et les relations entre les générations. Il met également en lumière la nécessité d'adapter la politique financière aux nouveaux défis. Lors des débats concernant le programme de la législature 2019-2023, le Parlement a chargé le Conseil fédéral d'établir un rapport sur les conséquences à long terme du changement démographique sur les relations intergénérationnelles et sur les politiques concernées par les défis liés à ce changement.
Lors de sa séance du 16.06.2023, le Conseil fédéral a adopté un rapport sur les violences à l’encontre des personnes handicapées. Après un état des lieux des données disponibles et des offres de conseil et de protection existantes, ce rapport propose différentes mesures et recommandations visant à mieux protéger les personnes concernées.
La présente étude porte sur le moment où les jeunes, entre 15 et 39 ans, quittent le foyer parental. Il en ressort qu’à 22 ans, la moitié n’habite plus chez leurs parents. L’analyse de différents facteurs qui favorisent ce pas révèle que le sexe et l’année de naissance jouent un rôle important. La majorité des jeunes qui ont quitté le domicile parental vivent à proximité de leurs parents et entretiennent d’étroits contacts avec eux. Leur mode de logement après avoir déménagé dépend notamment de l’âge, mais on note également des différences régionales.
Fin 2022, 344 300 personnes, soit 12,2 % des rentiers AVS et 50,2 % des rentiers AI, touchaient des prestations complémentaires (PC), ce qui correspond à une baisse globale de 0,2 % par rapport à l’année précédente. Cette diminution est la première enregistrée depuis 1995. Les PC sont financées par les recettes fiscales générales de la Confédération et des cantons. Les dé-penses ont atteint 5,5 milliards de francs en 2022, soit une augmentation de 0,9 % par rapport à l’année précédente. Cette progression est, là aussi, inférieure à la croissance moyenne des dépenses à long terme, qui est d’environ 3 %.
Le taux de privation matérielle et sociale correspond à la proportion de personnes qui doivent renoncer à des biens, des services et des activités sociales d’importance pour des raisons financières. Ce nouvel indicateur constitue une adaptation de l’ancien taux de privation matérielle, qu’il remplace aussi bien en Suisse qu’au niveau européen. La proportion de personnes en situation de privation en Suisse demeure similaire à celle observée jusqu’ici. Les nouveaux résultats ne sont toutefois pas directement comparables avec ceux de l’ancien taux de privation matérielle.
L’assurance-invalidité fédérale (AI) a octroyé en 2022 des prestations à quelque 453 000 personnes. Elle a clôturé avec des dépenses s’élevant à 9,7 milliards de francs, dont la plus grande part (5,4 milliards) était constituée par les rentes. Sur les 248 100 rentes d’invalidité versées, 220 400 l’ont été en Suisse et 27 700 à l’étranger. Les mesures de réadaptation ont été octroyées à environ 210 600 assurés pour un coût total de 1,9 milliard de francs environ. 106 500 prestations ont été fournies dans le cadre de mesures médicales (essentiellement à des enfants atteints d’infirmités congénitales), et des moyens auxiliaires ont été remis à 65 100 personnes. Enfin, l’AI a fourni à 51 100 personnes des prestations visant la réadaptation professionnelle, pour un montant de 834 millions de francs.
En décembre 2022, 2 505 000 personnes ont perçu, en Suisse ou à l’étranger, des rentes de vieillesse et 212 000, des rentes de survivants. Par rapport à l’exercice précédent, le nombre de bénéficiaires de rentes de vieillesse a augmenté de 1,4 %, soit 34 000 personnes. Les cotisations des assurés représentaient 36,3 milliards de francs en 2022. La Confédération, deuxième source de financement en importance, a versé 9,7 milliards de francs. Le point de TVA prélevé en faveur de l’AVS a rapporté quant à lui 3,2 milliards de francs.
Depuis 2021, la série d’études «Le fairplay dans la prévoyance professionnelle» s’intéresse aux connaissances et aux points de vue concernant le deuxième pilier de la prévoyance vieillesse suisse ainsi qu’au déficit de connaissances à ce sujet.
De plus en plus de personnes vivent de plus en plus longtemps – l’espérance de vie augmente et la proportion de personnes âgées dans la population s’accroît. Lorsque les personnes âgées perdent une partie de leurs forces, de leur sécurité et de leur stabilité, elles ont de plus en plus besoin de soutien pour pouvoir continuer à mener une bonne vie. Mais toutes les personnes âgées ne peuvent de loin pas compter sur le travail de care de leur famille qui constitue le socle de l’État social suisse. Il s’agit des personnes âgées vivant sans la présence de la famille. Comment s’assurer qu’elles bénéficient d’un bon accompagnement dans la vieillesse et qu’elles ont ainsi la possibilité de vivre une bonne vie dans la vieillesse?
Avec le Baromètre suisse des familles, Pax et Pro Familia Suisse lancent pour la première fois un instrument qui prend chaque année le pouls des familles en Suisse. La première édition de l’enquête menée auprès de plus de 2’000 familles le montre: bien que la satisfaction à l’égard de leur propre vie de famille soit actuellement élevée, une majorité craint que la situation générale des familles en Suisse ne se détériore dans les prochaines années. Les primes de caisse maladie, les frais de santé et de logement sont les problèmes qui préoccupent actuellement le plus les familles. Seule une minorité se sent suffisamment en sécurité financièrement pour la période après la retraite et pour des risques tels que l’invalidité ou la perte d’emploi. Dans l’ensemble, la conciliation de l’activité professionnelle et de la vie familiale est jugée positive.
L'étude analyse la situation économique des familles en Suisse et met l'accent sur le comportement des femmes et des hommes en matière d'emploi après une naissance, une séparation ou un divorce. Les résultats montrent que les ménages familiaux se trouvent plus souvent dans une situation économique "précaire" que les personnes appartenant à des ménages non familiaux. Les ménages dans lesquels un seul parent vit avec des enfants de moins de 25 ans sont particulièrement souvent financièrement vulnérables. Après la naissance d'un enfant, une forte réduction de l'activité professionnelle (généralement des mères) s'accompagne souvent d'un faible revenu à long terme. L'impact financier est particulièrement fort lorsque les parents se séparent ou divorcent. Le rapport est disponible en allemand avec des résumés en français, allemand, italien et anglais. La publication imprimée peut être commandée à partir de mars (Office fédéral des constructions et de la logistique OFCL, 3003 Berne, www.bundespublikationen.ch, numéro de commande 318.010.1/23D).
Le rapport de recherche montre comment mieux atteindre les adultes peu qualifiés, exposés à la pauvreté ou menacés de l'être, afin qu'ils utilisent davantage les offres de qualification. Le projet de recherche s'est concentré sur la perspective et les besoins des personnes qui, malgré leurs besoins, ne font guère appel à des offres de qualification ou manifestent des difficultés à le faire. Le rapport est disponible en allemand avec des résumés en français, allemand, italien et anglais.
Le travail de tous les acteurs luttant contre l’abus sexuel d’enfants sur Internet, que ce soit au niveau national, cantonal ou communal, est essentiel et doit être consolidé. Tel est le constat que dresse le Conseil fédéral dans un rapport adopté lors de sa séance du 11 janvier 2023. Les conditions d’une telle consolidation sont déjà remplies. La Confédération et les cantons doivent également optimiser la coordination de leurs activités en fonction de leurs compétences respectives.
Ce mémento informe les mères exerçant une activité lucrative, ainsi que les employeurs, sur l’allocation de maternité.
Ce mémento informe les pères et les épouses de la mère exerçant une activité lucrative ainsi que les employeurs sur les allocations de paternité (APat).
En Suisse, un nombre important d’enfants dont les parents sont séparés vivent de manière multilocale, tantôt chez un parent tantôt chez l’autre. Le quotidien de ces familles n’était jusqu’ici que peu documenté, et il était difficile d’appréhender ce qui peut compliquer leur situation et ce qui pourrait au contraire contribuer à soutenir leur organisation. Une étude publiée aujourd’hui sur la situation des enfants et parents qui vivent dans des ménages séparés montre que le bien-être des enfants est surtout influencé par la qualité de la relation entre leurs parents et leur capacité à gérer les conflits et qu’il n’est pas moins élevé que celui des enfants dont les parents vivent ensemble.
L’étude poursuit donc deux objectifs : dans une première partie, elle examine la situation actuelle des onze services de consultation qui ont reçu jusqu’en 2018 des aides financières au sens de la LEg et leur évolution depuis la suppression de ces aides financières. Dans la seconde partie, elle expose dans les grandes lignes les situations de départ des femmes qui envisagent un retour à la vie professionnelle et met en lumière les facteurs influant sur la décision de demeurer sur le mar-ché du travail ou de reprendre ultérieurement une activité professionnelle. Le rôle des prestations de conseil dans ces décisions est également examiné.
L’étude poursuit donc deux objectifs : dans une première partie, elle examine la situation actuelle des onze services de consultation qui ont reçu jusqu’en 2018 des aides financières au sens de la LEg et leur évolution depuis la suppression de ces aides financières. Dans la seconde partie, elle expose dans les grandes lignes les situations de départ des femmes qui envisagent un retour à la vie professionnelle et met en lumière les facteurs influant sur la décision de demeurer sur le mar-ché du travail ou de reprendre ultérieurement une activité professionnelle. Le rôle des prestations de conseil dans ces décisions est également examiné.
Fruit de la collaboration d’AXA avec l’institut de recherche Sotomo, l’étude sur le marché de l’emploi des PME examine ((à la loupe)) les vicissitudes que connaît ce pan de l’entrepreneuriat suisse. Menée pour la première fois en 2022, cette enquête représentative se fonde sur un sondage en ligne adressé à 300 PME suisses des régions francophone et germanophone. Les données ont été collectées du 17 au 21 février 2022 auprès du panel d’entreprises d’AmPuls. Comme en témoigne l'étude menée, la Suisse souffre encore cruellement d’un manque de main-d’œuvre qualifiée. Au total, 78% des PME interrogées ont en effet éprouvé des difficultés à recruter l’an dernier, un problème directement imputable, pour près des deux tiers d’entre elles, au manque de professionnels qualifiés. (en allemand)
Lors de sa séance du 7 septembre 2022, le Conseil fédéral a adopté le rapport sur les possibilités de mesurer l’écart global de revenus du travail et d’autres indicateurs de l’inégalité entre femmes et hommes. Ce rapport fournit de nouveaux chiffres clés pour la Suisse et les met en relation avec les indicateurs existants. Il propose également des pistes pour interpréter les résultats, qui aident à les replacer dans le contexte économique, social et institutionnel. Les sources de données désormais disponibles permettent de représenter de manière détaillée les disparités de revenus entre femmes et hommes. Telle est la conclusion du rapport du Conseil fédéral, rédigé en réponse au postulat 19.4132 de Samira Marti du 25 septembre 2019.
L'étude montre que l'effet incitatif des aides financières de la Confédération peut être considéré comme faible dans l'ensemble, mais que les aides financières ont eu un effet encourageant dans la plupart des cantons. Les dépenses annuelles pour l'accueil extra-familial des enfants varient fortement d'un canton à l'autre et ces différences restent importantes même après la mise en œuvre des augmentations de subventions. Les effets à moyen et long terme des aides financières ne peuvent pas encore être évalués de manière définitive en raison de la date précoce de l'évaluation. Toutefois, l'effet des augmentations des subventions sur les dépenses d'accueil des ménages est illustré à l'aide d'exemples de communes. La conception des aides financières est controversée, de nombreuses représentations cantonales interrogées dans le cadre de l'étude demandent un changement de paradigme. Le rapport est disponible en allemand et en français avec des résumés en italien et en anglais.
L'étude montre que la sécurité sociale suisse contribue de manière importante à la protection financière des survivants ayant peu ou très peu de moyens financiers. Les ménages dont les membres perçoivent une rente de survivant et qui sont en âge de travailler se trouvent dans la même situation, voire légèrement meilleure, que les ménages de comparaison qui ne sont pas concernés par un veuvage. Cependant, les effets du veuvage sur la situation économique des veuves et des veufs sont très différents. Une comparaison internationale des prestations de survivants complète l'étude. Le rapport est disponible en allemand avec des résumés en allemand, français, italien et anglais. La publication imprimée peut être commandée à partir du mois d'août (Office fédéral des constructions et de la logistique OFCL, 3003 Berne, www.bundespublikationen.ch)
L’assurance-invalidité fédérale (AI) a octroyé en 2021 des prestations à quelque 460 000 personnes. Les comptes se sont soldés par un déficit de 0,4 milliard de francs (résultat de répartition) pour des dépenses de 9,8 milliards de francs. Avec 5,5 milliards, les rentes représentent la plus grande part des dépenses. Sur les 248 200 rentes d’invalidité versées, 219 900 l’ont été en Suisse et 28 300 à l’étranger. Les mesures de réadaptation ont été octroyées à environ 217 200 assurés pour un coût total de 2,0 milliards de francs environ. 111 600 prestations ont été fournies dans le cadre de mesures médicales (essentiellement à des enfants atteints d’infirmités congénitales), et des moyens auxiliaires ont été remis à 67 500 personnes. Enfin, l’AI a fourni à 50 400 personnes des prestations visant la réadaptation professionnelle, pour un montant de 849 millions de francs. Le présent rapport annuel décrit la situation financière de l’AI et fournit un récapitulatif du volume, de la structure et de l’évolution des prestations individuelles de l’AI.
En décembre 2021, 2 470 700 personnes ont perçu, en Suisse ou à l’étranger, des rentes de vieillesse et 207 100, des rentes de survivants. Par rapport à l’exercice précédent, le nombre de bénéficiaires de rentes de vieillesse a augmenté de 1,3 %, soit 32 000 personnes. Dans 4600 (14 %) cas, ces rentes ont été versées à des assurés résidant à l’étranger. Les cotisations des assurés représentaient 35,1 milliards de francs en 2021. La Confédération, deuxième source de financement en importance, a versé 9,5 milliards de francs. Le point de TVA prélevé en faveur de l’AVS a rapporté quant à lui 3,0 milliards de francs.
Bien qu’actuellement les jeunes femmes aient plus d’opportunités et vivent dans une société plus égalitaire que les générations précédentes, cette revue de la littérature sur la situation des jeunes femmes en Suisse montre que l’égalité entre les jeunes femmes et hommes n’est pas réalisée et qu’il reste de nombreux chantiers. En outre, si les inégalités de genre augmentent suite à la parentalité, comme l’indique l’étude de Le Goff et Levy (2016) par exemple, cette revue de la littérature souligne que les inégalités entre femmes et hommes sont déjà présentes avant d’avoir des enfants. Les actions pour atteindre l’égalité devraient donc aussi cibler les jeunes femmes.
Après avoir présenté en 2010 une stratégie de lutte contre la pauvreté, le Conseil fédéral a mis en place, de 2014 à 2018, le Programme national de prévention et de lutte contre la pauvreté, en collaboration avec les cantons, les communes et les organisations de la société civile. Le programme de suivi, dénommé « Plateforme nationale contre la pauvreté » (2019-2024), vise à générer un savoir-faire axé sur la pratique dans des domaines spécifiques et à promouvoir la collaboration et l’échange d’expériences entre les acteurs impliqués. Lors de sa séance du 6 avril 2022, le Conseil fédéral a approuvé un rapport qui donne une vue d’ensemble de ses activités de prévention de la pauvreté. Le rapport présente les activités de la Plateforme nationale contre la pauvreté. Dans la première moitié de son existence, la plateforme a pu mener à bien ses projets comme prévu.
En 2020, 2,5 millions d’allocations familiales ont été versées à 1,4 million de bénéficiaires pour un montant total de 6,2 milliards de francs. 97 % des allocations ont été octroyées en vertu de la loi fédérale sur les allocations familiales (LAFam). Les 3 % restants se répartissent entre les allocations familiales dans l’agriculture, l’assurance-chômage et l’assurance invalidité. Pour les allocations familiales selon la LAFam, les allocations pour enfant en représentent la plus grande partie, soit 73 %, suivies des allocations de formation professionnelle (26 %) et des allocations de naissance et d’adoption (1 %). Les bénéficiaires étaient majoritairement des salariés (95 %), suivis des indépendants (3 %) et des personnes sans activité lucrative (2 %). Les recettes du compte d’exploitation des caisses d’allocations familiales (CAF) proviennent avant tout des cotisations des employeurs (91 %) et des indépendants (3 %). Les contributions des pouvoirs publics et les recettes provenant de la compensation des charges des allocations familiales s’élèvent les unes comme les autres à 2 % respectivement 3 %.
Depuis l’entrée en vigueur de la loi fédérale il y a 19 ans, 3‘768 demandes ont été approuvées au total. Ainsi, la Confédération a soutenu avec un montant de 430 millions de francs la création de 68’490 nouvelles places d’accueil. 223 demandes sont encore en cours de traitement, lesquelles devraient permettre le soutien de 5’234 places d’accueil supplémentaires. La loi fédérale sur les aides financières à l’accueil extra-familial pour enfants1 concerne un programme d’impulsion. La Confédération encourage ainsi la création de nouvelles places d’accueil afin que les parents puissent mieux concilier famille et travail. Les organismes reçoivent des aides financières durant 3 ans au maximum pour la création de nouvelles places. Le programme d’impulsion était initialement limité à 8 ans, soit jusqu’en 2011. En raison d'un besoin important en places d’accueil supplémentaires, il a été prolongé de 4 ans une première fois en automne 2010, une seconde fois en automne 2014 et une troisième fois en automne 2018.
La Suisse dispose d’un système de sécurité sociale solide. Les assurances sociales garantissent une vaste protection à la population. Combinées avec les prestations complémentaires et l’aide sociale, elles préviennent détresse économique et pauvreté. La perte de gain durable consécutive à une maladie ou à un accident constitue l’un des principaux risques sociaux, que presque personne n’est en mesure de supporter seul sans aide extérieure. Jusqu’au milieu du siècle dernier, la plupart des personnes concernées ne pouvaient compter que sur le soutien de leur famille, quémander de l’aide auprès de l’assistance publique ou mendier dans la rue. Ces temps sont fort heureusement révolus. Depuis l’introduction de l’assurance-invalidité (AI) en 1960, l’ensemble de la population résidante de Suisse est protégée contre les conséquences économiques d’une incapacité de gain découlant d’une maladie ou d’un accident. Le contenu de la présente brochure se fonde sur l’état de la législation au 1er janvier 2022. Les exemples chiffrés et les informations sur le montant et le calcul des prestations reposent sur les chiffres en vigueur en 2022.
A la suite du premier Baromètre de l’égalité de 2018, la Conférence suisse des délégué·e·s à l’égalité (CSDE) présente un deuxième Baromètre consacré à l’activité lucrative et le travail de care non-rémunéré. Les personnes sondées ont évalué le degré de réalisation de l’égalité de manière nettement plus critique qu’il y a trois ans. Elles relèvent en outre toujours des lacunes en termes d’égalité dans les domaines de la famille et du travail.
Quelles ont été les conséquences de la crise liée au Covid-19 sur la pauvreté et les inégalités socio-économiques ? La plateforme nationale contre la pauvreté suit depuis le printemps 2020 un ensemble de projets de recherche sur ce sujet. Les résultats obtenus à ce jour sont consignés dans un rapport de synthèse. Ce dernier indique clairement que les inégalités se sont creusées, tout au moins de manière temporaire. Le rapport est publié en allemand et contient un résumé en français, en italien et en anglais.
La Charte pour l’égalité salariale dans le secteur public a été lancée il y a cinq ans. Depuis lors, de nombreux cantons, communes et entreprises publiques ont intensifié leur engagement en faveur de l’égalité salariale. Une nouvelle publication met désormais en lumière les bonnes pratiques du secteur public de toute la Suisse afin de favoriser l’application du principe « à travail de valeur égale, salaire égal ». La brochure Le secteur public sur la voie de l’égalité salariale. Mise en œuvre de la Charte pour l’égalité salariale : quelques exemples des cantons, des communes et des entreprises parapubliques présente 21 administrations et entreprises parapubliques de toute la Suisse ayant signé la Charte pour l’égalité salariale dans le secteur public et pris des mesures pour la mettre en pratique.
Le « Baromètre Conditions de travail » 2021 le met clairement en lumière : la pandémie de Covid-19 modifie les conditions de travail. Si les hommes en profitent, les femmes en font les frais, et ce en cette année de multiples anniversaires de l'égalité. Outre l'accroissement de l'inégalité croissante des charges de travail, on constate également un manque de sensibilité de la part des employeurs à l'égard de l'égalité salariale et de l'égalité dans le monde du travail en général. Parallèlement, le télétravail est une arme à double tranchant pour les salarié-e-s. Le « Baromètre Conditions de travail » est un projet de coopération de Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, et de la Haute école spécialisée bernoise. Depuis 2015, il fournit des résultats représentatifs sur la qualité des conditions de travail en Suisse et leur évolution, au moyen d'une enquête représentative auprès des salariés suisses.
l y a un an, le congé paternité a été approuvé. Une étude récente montre aujourd'hui que les employeurs de l’artisanat, des administrations cantonales et du secteur de la santé en particulier lésinent sur l'importance du temps accordé aux pères. Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, et ses fédérations Syna et transfair, trouvent incompréhensible que les besoins des jeunes salariés de ces secteurs ne soient pas assez pris en considération et qu’on leur accorde que le minimum. La récente étude montre que les salariés sont souvent insuffisamment informés.
Un tiers des enfants et des jeunes en Suisse sont soumis à un stress élevé. Les enfants et les jeunes stressés sont clairement plus anxieux et dans l’insécurité que leurs camarades non stressés. Par ailleurs, leur bien-être subjectif est plus faible. L’étude sur le stress fournit des informations sur les causes et les effets du stress sur les enfants et les jeunes. 1056 enfants et jeunes âgés de 9 à 15 ans ont participé à l’étude en répondant à un questionnaire. L’enquête a été menée dans 51 écoles de toute la Suisse et s’est déroulée à l’école. Le questionnaire destiné aux élèves comportait 110 questions.
Les parents qui exercent une activité professionnelle dépendent d’un accueil extrafamilial de qualité, disponible, fiable et abordable. Malheureusement, les parents ne peuvent pas compter sur ce genre d’offres partout en Suisse, car leur mise à disposition et leur financement sont toujours considérés comme des tâches essentiellement privées qui ne bénéficient souvent que d’un maigre soutien des pouvoirs publics. Forte de ce constat, la Commission fédérale pour les questions familiales (COFF) a mandaté un projet de recherche visant à étudier l’accessibilité financière de l’accueil institutionnel des enfants dans les structures d’accueil préscolaire, les familles de jour et les structures d’accueil parascolaire ainsi qu’à identifier la grande disparité entre systèmes tarifaires et de financement due au fédéralisme. Les résultats confirment : l’accès à des offres d’accueil de qualité et abordables dépend du lieu de domicile. Outre ce facteur, la charge financière des parents varie aussi fortement en fonction de leur situation financière, du nombre d’enfants et du type d’accueil choisi. Bien souvent, les tarifs parentaux élevés ont un effet dissuasif sur l’exercice d’une activité lucrative.
Après l'adoption du postulat "Actualisation du bilan des générations" (17.3884) de Kathrin Bertschy, l'Administration fédérale des finances (AFF) a été chargée de procéder à une actualisation de l'étude de Borgmann et Raffelhüschen réalisée en 2004 sur mandat du SECO. Pour le nouveau bilan intergénérationnel, il ne s'agit pas seulement d'actualiser les données, mais aussi de compléter la méthode, notamment en ce qui concerne les résultats à présenter. Un bilan intergénérationnel sert à garder en vue les défis à long terme pour les budgets publics. Il montre comment les flux de recettes et de dépenses de l'État évolueront à l'avenir. Cette méthode permet notamment d'illustrer très bien les augmentations ou les diminutions de dépenses liées à l'évolution démographique. A l'aide d'indicateurs choisis, le bilan intergénérationnel permet d'évaluer dans quelle mesure la politique fiscale actuelle d'un Etat peut être maintenue à long terme. En outre, le bilan intergénérationnel montre comment les dépenses et les recettes des budgets publics et des assurances sociales se répartissent entre les différentes générations. (en allemand)
La présente étude recense les différences formelles de traitement des femmes et des hommes dans le droit fédéral, en identifie les causes et se prononce sur leur justification, afin d’identifier les discriminations directes entre femmes et hommes. Plusieurs de ces différences reposent directement sur des motifs biologiques et physiologiques, à l’instar des règles de protection de la maternité (particulièrement dans le droit du travail et des assurances sociales). De telles différences sont considérées comme justifiées et ne soulèvent pas de critique. De même, la loi tend parfois à favoriser les femmes dans l’optique d’atteindre une égalité des sexes dans les faits et de compenser les discriminations et violences diverses dont elles sont victimes. Ainsi, la protection des femmes réfugiées (LAsi) ou incarcérées (CP) ou encore victimes de violences (Convention d’Istanbul) reposent sur des motifs justifiés.
Le rapport annuel "Assurances sociales 2020" donne un aperçu des informations actuelles sur les assurances sociales, un aperçu des dernières discussions politiques et les perspectives d'avenir. Il fournit des informations sur les derniers chiffres clés des différents régimes d'assurance sociale et illustre les références croisées entre les différents régimes d'assurance sociale. Il donne également une vue d'ensemble des défis à venir et montre les stratégies avec lesquelles le Conseil fédéral les aborde et les mesures nécessaires pour y parvenir.
La présente étude réalisée sur mandat de l’Office fédéral de la statistique (OFS) analyse les différences salariales entre femmes et hommes sur le marché suisse du travail à partir de l’enquête suisse sur la structure des salaires (ESS) de 2018. Elle actualise les données acquises précédemment dans le cadre de l’ESS 2016. Ses résultats présentent la part de l’écart salarial global qui émane des facteurs d’influence observables, tels l’âge, le niveau de formation, la branche, la profession, etc., ainsi que la part inexpliquée de cet écart. Mesuré en valeur moyenne, le salaire brut standardisé des hommes atteint dans l’économie globale du pays 7968 francs par mois. Les femmes gagnent en moyenne 19,0% de moins, soit 6456 francs. Dans le secteur privé, l’écart salarial, mesuré en valeurs moyennes, est avec 19,6% légèrement supérieur à celui du secteur public (18,1%).
La présente étude a été élaborée sur mandat du Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes BFEG pour répondre au postulat Graf 19.3618 « Stop aux féminicides dans le contexte domestique en Suisse. Rapport sur les causes et liste de mesures ». Le mandat portait au premier chef sur la question des causes des homicides dans le contexte domestique ainsi que sur les mesures de prévention possibles. L’accent a été mis sur les homicides commis au sein d’une relation de couple, le couple désignant ici une relation existante ou terminée entre des partenaires, qu’elle soit formalisée ou non par un mariage ou par un partenariat enregistré. Pour répondre aux questions posées, une étude bibliographique étendue a été réalisée, ainsi qu’une analyse détaillée des données du Swiss Homicide Monitor concernant la totalité des homicides commis en Suisse sur une période de 25 ans (1990 à 2014). Les résultats ainsi obtenus ont été confrontés à l’appréciation de plusieurs expert·e·s recueillie lors d’entretiens.
En décembre 2020, 2 438 800 personnes en Suisse ou à l'étranger ont perçu une pension de retraite et 201 100 personnes ont perçu une pension de survivant. Par rapport à l'année précédente, le nombre de bénéficiaires de pensions de vieillesse a augmenté de 1,5 %, soit une augmentation nette de 35 000 personnes. Parmi celles-ci, 6 800 pensions ont été versées à des personnes résidant à l'étranger. En 2020, les assurés ont versé des cotisations pour un montant de 34,1 milliards de francs. La Confédération, deuxième source de financement, a contribué à hauteur de 9,3 milliards de francs. Des recettes de 2,9 milliards de francs ont été générées par le pourcentage de TVA en faveur de l'AVS.
En Suisse, près d’un ménage privé sur trois compte des enfants de moins de 25 ans. La grande majorité des enfants vit avec ses deux parents. 13% vivent dans un ménage monoparental et 6% dans une famille recomposée. Si les transferts sociaux permettent de réduire considérablement le taux de pauvreté, nombre de ménages monoparentaux se trouvent dans une situation financière délicate. Ils risquent davantage de tomber dans la pauvreté, de dépendre de l’aide sociale et sont dans l’ensemble moins satisfaits de leur vie. Ce sont-là quelques-uns des résultats du rapport statistique 2021 sur les familles en Suisse établi par l’Office fédéral de la statistique (OFS).
Lors de sa séance du 28 avril 2021, le Conseil fédéral a adopté la stratégie Egalité 2030. Il s’agit de la première stratégie nationale de la Confédération qui vise à promouvoir spécifiquement l’égalité entre les femmes et les hommes. Elle se concentre sur quatre thèmes principaux : la promotion de l’égalité dans la vie professionnelle, l’amélioration de la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale, la prévention de la violence et la lutte contre la discrimination. Les mesures prioritaires de la stratégie seront concrétisées d’ici à la fin de l’année et devraient être adoptées ou mises en œuvre d’ici 2023. Un premier bilan sera dressé fin 2025.
Sur la base d’une analyse de la demande, de l’offre et des mécanismes de financement de l’accueil extrafamilial pour les enfants en situations de handicap en âge préscolaire, le présent rapport montre que la situation varie fortement entre les cantons, voir même aussi entre les communes. En procédant à l’examen de la situation de départ dans les 26 cantons et en effectuant une comparaison au niveau national, ce rapport comble une lacune et fournit une base importante en vue du développement des possibilités d’accueil extra-familial pour les enfants en situations de handicap en âge préscolaire. L’étude est basée sur un sondage effectué auprès d’environ 800 actrices et acteurs du domaine de l’accueil extra-familial pour les enfants avec handicaps, ainsi que sur des analyses de documents et des interviews. Tout d’abord, la situation actuelle a été relevée dans les cantons et, dans certains cas, pour certaines communes en particulier. Ensuite, les résultats ont été agrégés au niveau national.
En 2019, des allocations familiales ont été versées pour un montant total de 6,1 milliards de francs. Au total, 2,4 millions de prestations ont été versées à environ 1,4 million de bénéficiaires. Au total, 5,9 millions de francs suisses ont été versés au titre de la FamZG. Les allocations familiales représentaient 71%, les allocations d'éducation 29% et les allocations de naissance et d'adoption 1%. Les indemnités ont été largement financées par les employeurs, avec un taux de cotisation moyen pondéré de 1,64 % du salaire.
À l’étranger, le congé parental a déjà largement fait ses preuves en tant qu’outil permettant de soutenir les familles avec des enfants en bas âge en leur accordant le temps nécessaire au bon équilibre familial. Si la Suisse entend rester compétitive au niveau international et remédier à la pénurie de personnel qualifié, elle doit investir dans une politique familiale moderne. Les hommes et les femmes souhaitent assumer une responsabilité égale, tant au travail qu’au sein de la famille et du ménage. Depuis 2010, la Commission fédérale pour les questions familiales (COFF) demande l’introduction d’un congé parental en Suisse. Elle a étayé ses revendications en 2018 par une analyse de la littérature au sujet des pays disposant d’un congé parental, ce qui l’a conduite à adapter légèrement sa proposition pour tenir compte de l’état actuel de la recherche. En 2021, elle a en outre fait estimer l’ampleur des investissements qu’un tel modèle nécessiterait.
Entre décembre 2020 et février 2021, von Rundstedt a réalisé, sous la direction du Professeur Andrea Martone (Director Research & Studies), une étude de grande ampleur sur le thème du « Smart Working » en Suisse. 534 entreprises ont participé à cette enquête. L’étude vise à examiner l’impact du télétravail et du Smart Working dans les entreprises, un an exactement après l’annonce du premier confinement et de l’obligation de télétravail. Ces obligations mèneront-elles les entreprises à changer leurs approches comme préconisé depuis longtemps par le « Travail 4.0 » ou le « Future Work » ? Allons-nous adopter les concepts du « Smart Working », ou simplement nous limiter à déplacer le travail de l’entreprise vers la maison ?
Vous vous occupez de façon intensive ou depuis longtemps d’une personne qui vous est proche. Cette personne a besoin de votre aide parce qu’elle est âgée ou malade. Cela vous semble tout naturel et vous le faites volontiers. Mais vous remarquez aussi que vous avez de moins en moins de force. Vous n’êtes pas seul-e à vivre de telles difficultés. Cela arrive à de nombreuses autres personnes qui sont dans des situations semblables. Cette brochure vous offre des suggestions et des pistes utiles en réponse aux questions telles que : Qu’est-ce qui vous fait du bien? De quoi pouvez-vous être fier-ère? Comment pouvez-vous être soutenu-e par d’autres personnes? Les pages suivantes donnent la parole à différent-e-s proches aidant-e-s. Elles/Ils partagent leurs expériences, qui sont souvent typiques pour beaucoup d’entre elles/eux.
Le rapport de recherche montre que la protection juridique des personnes touchées par la pauvreté bénéficiant de l’aide sociale est parfois lacunaire. Pour y remédier, le rapport propose de mettre en place des mesures juridiques et institutionnelles, et d’améliorer la communication. L'accent est mis tout particulièrement sur le rôle joué par les services de conseil juridique ou de médiation indépendants pour assurer la protection juridique dans l’aide sociale. (en allemand, avec résumé en français)
L'aide sociale soutient les personnes qui n'ont pas assez d'argent pour vivre. Elle soutient les personnes qui ne reçoivent pas ou trop peu d'argent des assurances sociales comme l'assurance chômage, l'AI ou l'AVS. L'objectif de l'aide sociale est que ces personnes puissent bientôt à nouveau subvenir elles-mêmes à leurs besoins. L'aide sociale n'est pas une assurance, mais un soutien de l'État. Chaque canton a une loi sur l'aide sociale (loi sur l'aide sociale). Celle-ci indique par exemple le montant de l'aide sociale que chacun reçoit. Vous avez droit à l'aide sociale si vous vous trouvez dans une situation de détresse personnelle. Si vous n'avez pas assez d'argent pour subvenir à vos besoins ou à ceux de votre famille. Mais vous ne recevez l'aide sociale que si toutes les autres aides et soutiens ne sont pas disponibles ou ne suffisent pas.
Le handicap est un phénomène pluriel et complexe. Il prend des formes diverses et génère des conséquences très variables selon: La nature de l’atteinte, l’intensité de cette atteinte, les conceptions sociales et d’autres aspects jouent encore un rôle, comme la période du cycle de vie dans laquelle le handicap apparaît. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), on parle de handicap lorsqu’un problème de santé affecte les fonctions et structures anatomiques de la personne (déficiences), sa capacité à réaliser certaines activités (limitations d’activité) ou ses performances dans son environnement social (restrictions de participation). Le handicap n’est donc pas seulement un problème biologique, mais également un problème social, qui survient lorsqu’une personne ne peut pas réaliser les activités élémentaires de la vie humaine ou participer pleinement à la société pour une raison de santé.
La réforme sur les prestations complémentaires (PC) entre en vigueur le 1er janvier 2021. La brochure qui fournit les informations de base pour comprendre comment fonctionnent les PC, qui y a droit et comment les prestations sont calculées a été mise à jour.
Dans l'édition 2020 de la publication "Gros plan sur le marché du travail", l'Union patronale suisse présente les multiples facettes du marché du travail suisse. Il comprend des sujets d'actualité qui intéressent les employeurs, mais pas seulement. Les analyses sont basées sur des chiffres montrant la situation sur le marché du travail et fournissent une base solide pour la discussion. Il s'agit notamment du chapitre sur l'équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée, en particulier le sous-chapitre sur le potentiel des parents qui travaillent. Il offre également la possibilité de consulter les faits et chiffres de la version imprimée à l'aide de liens et de codes QR sur le site web "Key Labour Market Figures" de UPS, qui sont toujours actualisés, interactifs et proches du monde des affaires. Cette extension permet également d'accéder aux données d'institutions telles que l'OFS, l'OCDE ou Eurostat.
Ce rapport permet un zoom sur le vécu des familles bénéficiant de petits:pas, ping:pong ou Femmes-/Hommes-Tische pendant le confinement du printemps 2020. Il se base sur des données récoltées entre juin et septembre 2020. Grâce à un sondage quantitatif, ces familles ont été interrogées directement pour la première fois. Le résumé donne un bref aperçu du quotidien des familles et des difficultés qu'elles ont rencontré pendant cette période.
Le taux de femmes actives occupées s’est nettement accru entre 2010 et 2019, passant de 56,9% à 60,0%. L’accroissement s’est surtout fait sentir chez les femmes âgées de 55 à 64 ans et les mères dont l’enfant le plus jeune a moins de 7 ans. En 2019, 50,1% des femmes actives occupées exerçaient une profession hautement qualifiée, soit une augmentation de 8,8 points de pourcentage par rapport à 2010. La tendance à la hausse du nombre de femmes hautement qualifiées est également perceptible en Europe (UE et AELE). Le taux de femmes actives occupées: la Suisse deuxième au niveau européen : En Europe (UE et AELE), c’est l’Islande qui affiche le taux d’actives occupées le plus élevé parmi les femmes de 15 à 64 ans (81,9%). La Suisse arrive en deuxième position (76,3%), soit à un niveau nettement supérieur à la moyenne européenne (UE-28: 64,1%). Ce sont là quelques résultats tirés de la publication Participation des femmes au marché du travail de 2010 à 2019, diffusée par l’Office fédéral de la statistique (OFS).
Qu'est-ce qui fait bouger les générations et qu'est-ce qui les accable ? Y a-t-il une discrimination fondée sur l'âge ? Comment évalue-t-on la cohésion entre les générations ? Et quelles mesures et réformes politiques peuvent améliorer l'équilibre entre les générations ? En collaboration avec l'institut de recherche sotomo, la Maison des générations de Berne a réalisé pour la première fois une étude représentative sur la situation des générations : le Baromètre des générations 2020. Il prend le pouls des générations et vise à stimuler un dialogue social sur les relations générationnelles durables. (en allemand)
La transition numérique révolutionne notre société. Elle altère non seulement notre manière de communiquer et de consommer, mais bouleverse aussi le monde du travail, que ce soit par l‘automatisation, le home-office, l’exigence de nouvelles compétences ou encore le travail sur plateforme. Quel est l’impact de cette évolution sur les réalités professionnelles des femmes ? La transition numérique nous promet-elle plus d’égalité ou met-elle en péril nos acquis ? Le nouveau numéro de « Questions au féminin » réunit les débats sur la numérisation du monde du travail dans une perspective de genre. Des expertes et praticiennes du monde scientifique, économique et politique analysent les enjeux de la transition numérique et formulent les mesures à prendre.
La Suisse est l’un des pays européens qui offrent une grande flexibilité aux salariés qui assument des tâches de prise en charge. Dans l’ensemble, 70% d’entre eux peuvent décaler leurs horaires de travail à court terme pour des raisons familiales et 53% prendre des journées de congé sans entamer leur solde de vacances. La majorité citent la durée du temps de travail, des horaires peu adaptés et la lon-gueur du trajet jusqu’au travail comme principal obstacle à une bonne compatibilité entre vie profes-sionnelle et vie familiale. Ce sont là quelques résultats tirés de la publication Concilier travail et famille en Suisse et en Europe, en 2018, diffusée par l’Office fédéral de la statistique (OFS).
La pratique du télétravail a subi ce printemps un puissant coup d’accélérateur lors de la crise du Covid-19. En Suisse, près d’une personne active sur deux a fait l’expérience du travail à distance pendant le semi-confinement. Sur les plans juridique et pratique, l’essor du télétravail soulève toutefois de nombreuses questions, qu’elles soient d’ordre réglementaire (horaires, pauses, repos, frais professionnels, santé au travail, entre autres), en matière d’assurances sociales ou de fiscalité (question des frontaliers) ou de sécurité informatique et de confidentialité. Etablie en étroite collaboration entre les services juridiques de ces organisations, la «Convention de télétravail» répond à un besoin urgent formulé par de très nombreuses entreprises. Cette Convention est en outre proposée comme un modèle, adaptable en fonction des spécificités des entreprises, et basée sur le principe d’une adhésion volontaire, tant de la part de l’employé que de l’employeur.
La publication «Indicateurs du marché du travail» fournit des repères parmi la vaste gamme des données sur l’emploi. L’information y est structurée de manière à procurer une vue d’ensemble du marché suisse du travail et des statistiques qui s’y rapportent. Parmi les domaines traités, on trouve l’activité professionnelle, les heures de travail, le chômage, les places vacantes, les aspects dynamiques du marché du travail, la structure et l’évolution des salaires et la comparaison de certains indicateurs avec ceux d’autres pays. Après une première partie consacrée aux résultats commentés pour la période 2014–2020, cette publication passe en revue les définitions des principaux indicateurs du marché du travail. Un chapitre spécifique décrit ensuite les aspects méthodologiques des différentes sources statistiques. Enfin, la dernière partie de cet ouvrage est constituée de divers tableaux présentant en détail les résultats des différentes statistiques du marché du travail.
L’objectif de la recherche est de montrer comment les personnes touchées ou menacées par la pauvreté peuvent être impliquées dans les processus de décision, de planification, de mise en œuvre et d’évaluation des mesures de prévention et de lutte contre la pauvreté. L'étude identifie et présente plusieurs modèles de participation, qui vont du développement de structures et processus des prestataires publics et privés à l’entraide communautaire. (en allemand, avec résumé en français)
Une étude commandée par le Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes livre de premières indications sur l’évolution de la charge de travail de la population suisse durant la pandémie de COVID-19. Les résultats montrent que les tâches supplémentaires liées à l’enseignement scolaire à domicile et à la réduction des possibilités d’accueil extrafamilial ont influé sur la capacité de travail des personnes interrogées. Cette influence s’est révélée plus importante pour les femmes exerçant une activité professionnelle que pour les hommes dans le même cas. Le fait d'avoir des enfants à charge a fortement influé sur la charge de travail des familles pendant la pandémie de COVID-19. C'est ce que révèle une étude réalisée par l'institut de recherche Sotomo sur mandat du Bureau fédéral de l'égalité entre femmes et hommes (BFEG). L'étude dévoile par ailleurs des résultats très différents entre les femmes et les hommes. (en allemand)
La majeure partie de la garde des enfants de 0 à 12 ans est assurée par les grands-parents ainsi que par les crèches et structures d’accueil parascolaire. Chacun de ces deux modes de garde est utilisé pour un tiers de ces enfants. Dans les grandes villes, 81% des familles recourent à l’accueil extrafamilial, contre 66% dans les régions rurales. Le degré de satisfaction des parents quant aux modes de garde utilisés est élevé, mais tous les besoins ne sont pas couverts. En Suisse, les crèches et structures d’accueil parascolaire et les grands-parents contribuent plus ou moins dans les mêmes proportions à la garde des enfants. Ce sont là quelques-uns des résultats d’une nouvelle publication de l’Office fédéral de la statistique (OFS), qui présente les dernières données disponibles sur l’accueil extrafamilial et parascolaire des enfants en Suisse.
Pro Familia Suisse et Empiricon SA ont mené une enquête auprès d’un échantillon de 500 femmes de toute la Suisse exerçant une activité lucrative et ayant un ou plusieurs enfants. Le but de l’enquête était d’examiner dans quelle mesure les femmes sont satisfaites de leur situation actuelle, dans quelle mesure elles souhaitent augmenter leur taux d’activité et sous quelles conditions. Les résultats révèlent que si les femmes sont à la fois contentes de leur situation elles souhaitent, si différentes conditions-cadres étaient meilleures, augmenter leur temps de travail (pour 70% d’entre elles).
Communiqué de presse du 24.05.2020
Rapport
Graphiques

Si chaque enfant est soutenu dans son développement avant même la rentrée scolaire, quels que soient sa situation familiale et son milieu, les bénéfices à long terme pour tous sont là.
L’assurance-invalidité fédérale (AI) a octroyé en 2020 des prestations à quelque 450 000 personnes. Les comptes 2020 se sont soldés par un déficit de 0,4 milliard de francs (résultat de répartition) pour des dépenses de 9,6 milliards de francs. Avec 5,3 milliards, les rentes représentent la plus grande part des dépenses. Sur les 247 000 rentes d’invalidité versées, 218 000 l’ont été en Suisse et 29 000 à l’étranger. Les mesures individuelles ont été octroyées à environ 211 000 assurés pour un coût total de 2 milliards de francs environ. Les mesures médicales viennent en tête avec 110 000 prestations (fournies essentiellement à des enfants atteints d’infirmités congénitales), suivies par la remise de moyens auxiliaires, à 65 000 personnes. Enfin, l’AI a fourni à 47 000 personnes des prestations visant la réadaptation professionnelle, pour un montant de 790 millions de francs. Le présent rapport annuel présente tout d’abord la situation financière de l’AI telle qu’elle ressort du compte d’exploitation et fournit ensuite un récapitulatif du volume, de la structure et de l’évolution des prestations individuelles de l’AI.
La brochure propose des informations de base pour mieux appréhender le système suisse de prévoyance vieillesse. L’accent est mis sur le fonctionnement du 1er pilier (AVS), du 2e pilier (prévoyance professionnelle) et dans une moindre mesure du 3e pilier, ainsi que sur la manière dont ces trois piliers se complètent et se combinent.
L’Observatoire du bénévolat en Suisse 2020 reflète l’état actuel de l’engagement non rémunéré. L’engagement bénévole en faveur du bien-être humain, de la société ou de l’environnement fait l’objet d’études régulières. L’Observatoire cherche à comprendre pourquoi, dans un monde dominé par les échanges monétaires, certaines personnes s’engagent sans être rémunérées pour le bien commun, favorisant ainsi la cohésion et la vitalité de la société. L’Observatoire s’intéresse en outre aux tendances et évolutions qui caractérisent le travail bénévole, offrant ainsi des bases essentielles pour la gestion des bénévoles au sein des associations, clubs, foyers, églises et organisations caritatives. Commandez le livre ausprès de Seismo ou accédez à la publication Open Access.
Notre santé dépend de nombreux facteurs, comme l’environnement social et naturel, les conditions de travail, la qualité de l’habitat, les habitudes et comportements adoptés en matière d’hygiène de vie, sans oublier les prédispositions génétiques. Le présent rapport est divisé en cinq chapitres, abordant successivement les conditions cadre, les déterminants de la santé, la santé de la population et le recours aux soins, le système de santé et, finalement, son financement. Les annexes comprennent une liste des abréviations, un glossaire et une présentation des sources de données. Toutes les données se rapportent au territoire helvétique et à la population qui y vit, sauf mention particulière. Elles portent sur l’année 2017 (ou, à défaut, l’année la plus récente) et intègrent en particulier les résultats de la dernière enquête suisse sur la santé (ESS). Les données des graphiques de la publication sont mises à disposition en annexe sur la page internet de présentation de la publication (www.health-stat.admin.ch).
Le nombre d’enfants ayant un handicap est difficile à estimer précisément, car il dépend de la définition et du degré de sévérité que l’on retient. En cumulant différentes sources (ménages privés et institutions spécialisées), quelque 10 000 enfants semblent confrontés à un handicap important, et environ 44 000 autres à un handicap plus léger. Leur nombre augmente avec l’âge et les filles apparaissent moins concernées que les garçons. Cette publication regroupe diverses informations sur le nombre d’enfants de 0 à 14 ans pouvant être considérés, d’une manière ou d’une autre, comme ayant un handicap. Elle se base sur différentes statistiques disponibles, qui présentent chacune une facette de la situation de ces enfants. Selon la statistique de la population résidante permanente (STATPOP), les 0–14 ans étaient 1,269 millions au 31.12.2017.
Le Rapport social statistique suisse a été publié pour la première fois par l’Office fédéral de la statistique (OFS) en 2011. C’est unpostulat déposé par le conseiller national Stéphane Rossini en 2001 qui en est à l’origine1. Ce postulat demandait qu’un rapport social soit produit une fois par législature et décrivait, dans les grandes lignes, ce que devait contenir un tel rapport. Suivant ce mandat, le Rapport social statistique suisse est paru une seconde fois en 2015; le présent rapport représente donc la troisième édition. Les indicateurs sélectionnés dans le cadre de cette publication doivent favoriser une meilleure compréhension des conditions dans lesquelles se réalisent et se développent les politiques sociales suisses. Les politiques sociales reposent sur la solidarité et la lutte contre les inégalités. Elles s’entendent ici comme l’ensemble des efforts et mesures mis en place pour prévenir la détérioration des conditions de vie des personnes et pour améliorer celles de groupes de population défavorisés.
Etude menée par Pro Familia Suisse en collaboration avec Claude Jeanrenaud et Alexandra Kis, Institut de recherches économiques, Université de Neuchâtel, Philippe Gnaegi et Marc-Henry Soulet, Chaire de Travail social et politique sociales, Université de Fribourg et la Fédération des Entreprises Romandes Genève (FER), Avenir Suisse, l’Union syndicale suisse, l’Association romande et tessinoise d’action sociale, l’Association suisse des cadres et avec le soutien financier de Jacobs Foundation et las SVC Fondation.
Dans le cadre de la discussion et de la recherche de solutions pour un système fiscal équitable et durable, pour l'abolition de la "peine de mariage" et pour une meilleure base scientifique, la Fondation Müller-Möhl a chargé Ecoplan de réaliser une étude économique, qui a été publiée le 29 avril 2019. À l'aide de calculs de modèles ainsi que d'extrapolations, l'étude vise à montrer comment différents systèmes fiscaux affecteraient l'emploi. L'étude explique comment la modification de l'imposition des personnes physiques non seulement élimine la "pénalité de mariage", mais permet également d'intégrer jusqu'à 60 000 salariés supplémentaires sur le marché du travail. (en allemand)
La nouvelle publication d'a:primo intitulée "Conciliation de la vie familiale et professionnelle dans un contexte de vulnérabilité sociale" met en lumière les défis auxquels sont confrontées les familles en situation de vulnérabilité sociale en termes d'intégration sociale et professionnelle. Avec ce rapport, a:primo donne une voix à ces parents pour s’exprimer sur les difficultés qu’ils rencontrent à concilier vie familiale et professionnelle.
Les moyens techniques actuels permettent de travailler en dehors des locaux de l’employeur, entraînant la création de nouvelles formes de travail. Travailler chez soi en est une ; on parle notamment de télétravail à domicile (on utilise parfois l’anglicisme « home office »). Cette brochure explique, sous l’angle de la loi sur le travail, quelles sont les dispositions à prendre par l’employeur et les travailleurs lorsque ces derniers ont la possibilité de travailler à domicile. Elle indique également de manière non exhaustive à quels points il faut prêter attention dans le cadre du télétravail à domicile.
Beaucoup de choses ont changé pour les jeunes enfants et leurs familles: l’offre d’accueil extrafamilial s’est accrue et s’est améliorée du point de vue de la qualité. Toutefois, des problèmes subsistent: en bien des endroits, les conditions cadres ne sont pas réunies pour permettre un bon travail pédagogique, les possibilités d’accueil adaptées aux besoins sont insuffisantes et les coûts élevés grèvent les budgets des familles. La Commission suisse pour l’UNESCO appelle maintenant à franchir le pas de manière décisive et présente des propositions pour une politique de la petite enfance en Suisse dans une nouvelle publication.
Afin de promouvoir une politique d’entreprise qui favorise la conciliation travail-famille, il est important de montrer aux entreprises ses avantages économiques et sociétaux. Ce faisant, davantage d’employeurs feront le choix d’investir dans ce secteur. La Suisse ne dispose que de rares études sur les politiques d’entreprises favorables aux familles. Plusieurs analyses coûts-bénéfices faites à l’étranger nous donnent cependant des indications très utiles sur le sujet, même si elles ne sont pas forcément transposables telles quelles dans notre pays. Elles montrent que l’investissement consenti pour mettre en place une politique favorable à la famille s’avère économiquement rentable. Sur la base des principaux résultats de ces analyses, nous pouvons aussi avoir une idée précise des éléments centraux qui devraient constituer toute politique d’entreprise favorisant la conciliation travail-famille.
Dans le cadre de son programme de recherche, la Fondation Jacobs a commandé deux études en été 2017 pour examiner comment les services de garde d'enfants supplémentaires affectent la compatibilité de la famille et du travail : "Garde d'enfants et emploi : ce que veulent les parents" et "Garde d'enfants supplémentaire : impact sur l'emploi des parents". L'étude d'INFRAS/gfs vise à mettre en lumière les besoins des (futurs) parents en matière de garde d'enfants et de partage des responsabilités et de l'emploi rémunéré. Il estime la demande de services de garde d'enfants en institution en Suisse et montre comment l'amélioration des services de garde d'enfants affecte la demande et l'offre de travail des parents ayant des enfants d'âge préscolaire. L'étude de B,S,S. examine comment l'amélioration des services externes de garde d'enfants pour compléter la vie familiale affecte les revenus des parents provenant de l'emploi. Un modèle est utilisé pour calculer ce qu'un niveau d'emploi plus élevé pour les parents signifie pour leur revenu.
L'Enquête sur les familles et les générations (EFG) fournit un relevé statistique des modes et des situations de vie des familles en Suisse, ainsi que des relations entre les générations. Il apporte des réponses à des questions telles que : comment l'origine et l'"histoire familiale" influencent-elles le cours de la vie ? Comment les femmes et les hommes peuvent-ils concilier vie familiale et vie professionnelle ? Comment les enfants adultes et leurs parents s'entraident-ils ? Ces informations statistiques servent de base à l'observation des évolutions et à des analyses plus approfondies. Ils contribuent ainsi, entre autres, à l'orientation ciblée de la politique familiale et générationnelle en Suisse. L'EFG fait partie du système fédéral de recensement de la population de 2010 et est effectué tous les 5 ans.
Jusqu’à présent, il n’existait en Suisse aucune donnée sur la fréquence, la durée et les motifs des interruptions de travail pendant la grossesse. De même, aucune information sur la manière dont ces interruptions de travail sont financées n’était disponible. La présente étude vient combler cette lacune. Elle montre que les interruptions de travail sont fréquentes et qu’elles sont la plupart du temps liées à des raisons de santé. L’étude montre également que les diminutions de revenu sont aussi la conséquence de décisions personnelles des femmes enceintes. Ainsi, la réduction volontaire du taux d’occupation ou la cessation de l’activité lucrative, un congé non payé ou le changement d’emploi sont aussi des motifs de diminution du revenu en cas d’interruption de l’activité professionnelle. (en quatre langues)
Le Conseil fédéral a adopté ce mercredi 26 avril le rapport sur les familles 2017. Ce rapport fournit les derniers chiffres clés sur les familles en Suisse, une vue d’ensemble des projets de réforme en matière de politique familiale au niveau fédéral ainsi qu’une analyse des rapports cantonaux sur les familles. La promotion des moyens permettant de concilier la vie familiale et la vie professionnelle est une priorité du Conseil fédéral.
Les cantons et les communes jouent souvent un rôle de pionnier en tant qu'employeurs dans le domaine des conditions de travail favorables à la famille. Ce rapport est la suite du contenu de la plateforme www.berufundfamilie.admin.ch et résume les informations sur les cantons et les principales villes pour l'année 2016. Une distinction est faite entre les domaines suivants : Mesures de promotion de l'économie et de l'administration publique en tant qu'employeur (stratégie et conditions de travail). En outre, le rapport contient des chiffres clés statistiques, un aperçu des ordonnances relatives au personnel et des fiches d'information ainsi que des détails sur les bureaux administratifs responsables.
Un choix de carrière avisé, en harmonie avec les intérêts et les compétences des jeunes, est gage d’une formation professionnelle réussie, d’un accès fructueux au marché du travail et d’une indépendance financière à l’âge adulte. Un échec du processus d’orientation professionnelle peut avoir des conséquences négatives : les personnes peu formées sont plus fréquemment touchées par la pauvreté et se trouvent souvent dans des situations de travail précaires. Les parents jouent un rôle central pendant l’enfance et durant la phase de l’orientation professionnelle : ils transmettent des valeurs à leurs enfants, éveillent leur intérêt pour certains métiers, leur montrent la voie, leur apportent un soutien émotionnel et assurent leur sécurité financière. S’ils sont eux-mêmes confrontés à des conditions de vie difficiles, ils ne peuvent bien souvent assumer leur rôle de soutien que dans une mesure limitée.
Un guide était rédigé sur la base des acquis de l’étude portant sur l’efficacité des offres de développement de la petite enfance. Destiné aux professionnels des domaines de l’éducation, de la santé et des affaires sociales, il relèvera les critères auxquels les offres mises en place pour le développement précoce d’enfants issus de familles socialement défavorisées devraient répondre pour être efficaces. Ces bonnes pratiques étaient validées par des experts du terrain, de la recherche et d’institutions faîtières ou de l’administration lors d’ateliers organisés sur l’ensemble du territoire suisse. Elles constitueront un document de référence pour les praticiens.
En Suisse, près de quatre cinquièmes des mères ont participé au marché du travail en 2015. Cette forte participation va de pair avec la généralisation du travail à temps partiel, puisque quatre mères sur cinq travaillent à un niveau d'emploi réduit. La maternité entraîne des changements de carrière importants, même si seulement une mère sur sept quitte le marché du travail après la maternité. La naissance d'un premier enfant entraîne une réduction significative du temps de travail (environ un jour de travail en moins par semaine). À mesure que l'enfant grandit, on observe une augmentation de la charge de travail hebdomadaire et un nombre croissant de mères qui ont quitté le marché du travail. Toutefois, la participation des mères au marché du travail reste inférieure à celle des femmes sans enfants, quel que soit l'âge des enfants.
L’encouragement précoce, qui a fait ses preuves dans de nombreux pays, est considéré aujourd’hui comme l’un des principaux instruments pour prévenir la pauvreté et les inégalités persistantes qui en découlent pour les individus et les groupes de population. Les enfants de familles défavorisées sont les premiers à tirer bénéfice d’un encouragement précoce de qualité. Une étude systématique des travaux scientifiques publiés au niveau international sur une période de 20 ans (1995 à mars 2015) a permis d’identifier les critères d’efficacité empiriques pour les offres d’accompagnement de la maternité, d’accueil extrafamilial (structures d’accueil de la petite enfance, groupes de jeux, accueil familial de jour) et des programmes d’accompagnement familial et individuel à domicile. Les recherches ont été menées dans plusieurs bases de données. En outre, des exemples de bonnes pratiques (évaluations, etc.) ont été recensés pour les trois grandes régions linguistiques de Suisse par l’examen des sites web d’administrations publiques et de hautes écoles. (en allemand, avec résumé en français)
Les personnes touchées ou menacées par la pauvreté ne savent souvent pas à qui exposer leur cas. Or, disposer d’informations détaillées faciles d’accès est un premier pas déterminant vers la prise en main autonome de sa situation. Dès lors que l’on entend prévenir et combattre efficacement la pauvreté, on ne peut donc en faire l’économie, sachant que les mieux placés pour renseigner adéquatement les personnes en situation de précarité. Le présent inventaire, réalisé par la Haute école spécialisée bernoise dans le cadre du Programme national de prévention et de lutte contre la pauvreté (Programme national contre la pauvreté) passe au crible précisément ces services de consultation, de même que les groupes et projets d’entraide. Les auteurs de l’étude constatent que les offres de conseil et d’information ciblant les personnes vivant dans la pauvreté varient sensiblement d’un canton à un autre en Suisse, que ce soit pour les supports papier ou électronique, étant donné que le mandat confié aux services sociaux n’est pas partout le même. (en allemand, avec résumé en français)
En 2012 est paru le Cadre d’orientation pour la formation, l’accueil et l’éducation de la petite enfance. Pour la première fois, la Suisse dispose d’un instrument national de référence pour la formation et l’encadrement des enfants de 0 à 4 ans. Coédité par la Commission suisse pour l’UNESCO et le Réseau suisse d’accueil extrafamilial, le Cadre d’orientation a suscité dès son apparition un vif intérêt, et compte cette année une troisième édition mise à jour. Depuis sa publication, il est appliqué au quotidien en maints lieux d’accueil et d’éducation. Les brochures thématiques sont à concevoir comme une offre d’assistance supplémentaire pour toutes les personnes intéressées, qu’elles travaillent dans le domaine de la formation, l’accueil et l’éducation de la petite enfance, ou qu’elles soient actives dans le domaine de la thématique abordée (dans le cas présent, la lutte contre la pauvreté).
Dans le cadre du projet « Expérience ReProf », Travail.Suisse a enquêté sur la situation des candidat-e-s au retour à la vie active après une interruption de plusieurs années de l’activité salariée. Le rapport annuel « Réussir son retour à la vie active » résume les résultats de la recherche. La direction de projet a analysé les domaines de la formation, du conseil, des aides financières et de la loi sur l’assurance chômage. Elle identifie les obstacles qui se dressent sur le chemin qui mène à un retour réussi à la vie active et formule des recommandations aux différents acteurs. Le rapport final a été publié en février 2013. Il peut être commandé gratuitement auprès de Travail.Suisse
L’Office fédéral des assurances sociales a confié au Centre européen de recherche en politique sociale, à Vienne, une étude visant à préciser ce que les différents pays entendent par « politique des générations ». Les auteurs constatent, dans ce domaine, un important fossé entre la théorie et les objectifs d’une part et la mise en œuvre de l’autre. en Europe, les signes de l’institutionnalisation d’une telle politique sont rares, et les Etats très loin de la mener à l’échelon national. Sur ce point, la Suisse ne se distingue pas de la majorité des autres pays européens.
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